Près de quatre mille sculptures de faïence blanche, sorties de l’imaginaire de Fabrice Azzolin, ont été réalisées pendant le confinement 2020, cette large plage de temps octroyée à chacun de nous.
55 jours pendant lesquels le sculpteur s’est livré à un travail de longue haleine, s’inspirant d’ouvrages d’histoire naturelle lui donnant l’envie de célébrer le règne du vivant et d’en montrer
l’infinie richesse de formes, leurs processus de croissance, d’adaptation et de reproduction.
Modelées à l’échelle de la main à l’aide d’une incroyable panoplie de petits outils domestiques et ustensiles divers, l’artiste a imaginé ses sculptures comme étant les premières formes de vie, faisant apparaître les symétries axiales et radiales qui s’avèrent déterminantes tant du point de vue de l’embryologie que du développement des organes d’une grande majorité de formes du vivant.